La Duchesse des Caprices aime la fête, les folles tenues, les conversations qui brillent et les invités qui étonnent. Le Compte de la Norme, lui, aime la Duchesse. Hélas, aux yeux de la souveraine des caprices, il est tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Il a beau se dresser de brocart, composer des vers et tout faire pour l’impressionner, il rate à tous les coups. Jusqu’au jour où le cuisinier de la Duchesse tombe malade juste avant une réception et le Compte de la Norme décide… qu’il n’a plus du tout envie d’éblouir la dame de ses pensées.
Sur le sujet: critique album
L’homme en carton
Cet album est une réussite en partant, ne serait-ce que parce qu’il ouvre un dialogue sur une réalité qui appartient à tout le monde. Une réalité qui s’infuse délicatement dans les illustrations par des effets de collage aux textures presque palpables : des tissus, des pétales, une mie de pain, du papier journal aux replis chargés d’histoires.