L’intrigue principale
Il y a toujours une seule intrigue principale dans un récit. Il s’agit de l’histoire qui est à l’origine du récit, sa raison d’être. Elle décrit l’évolution d’un ou plusieurs personnages principaux et est construite selon une structure narrative qui comporte une situation initiale, un élément déclencheur, une suite de péripéties, un point culminant et une situation finale. Pour un survol de la structure narrative, c’est ici.
Un exemple : Si on reprend l’histoire de la structure narrative, l’intrigue principale se résume comme suit: La famille Chat vit paisiblement dans sa maison, jusqu’au jour où celle-ci est démolie. Toute la petite famille se met alors en route pour chercher un nouveau foyer, qu’ils finiront par trouver – après quelques petites et grandes aventures – au sein d’un vieux garage abandonné.
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Les intrigues secondaires (ou sous-intrigues)
Ce sont des histoires adjacentes à l’intrigue principale et dont le but est d’ « habiller » l’intrigue principale et de la faire avancer. Elles offrent donc des précisions sur le cadre et les personnages (leur passé, leurs émotions, leurs faiblesses, leurs barrières, leurs aspirations …) qui sont utiles pour appuyer le message de l’intrigue principale.
Les intrigues secondaires ajoutent donc du piquant, de la diversité et de la profondeur au récit. Elles le font avancer. Elles malmènent les héros et ravissent les lecteurs. Mais toujours dans le but de compléter et de mettre en valeur l’intrigue principale.
Les principales caractéristiques des intrigues secondaires
- ont une structure narrative, avec une conclusion satisfaisante
- renseignent sur le cadre et les personnages, à condition que ces informations soient utiles à l’intrigue principale
- n’éclipsent jamais l’intrigue principale
- sont introduites chacune à leur tour pour laisser au lecteur de temps de les absorber
- ne sont ni trop, ni pas assez nombreuses : dans le premier cas le lecteur s’y perd, dans le deuxième il se lasse. Leur nombre dépend de l’âge du lecteur, de la longueur du texte et de la complexité de chaque sous-intrigue
- pour insuffler de la diversité et de l’émotion au texte, elles varient dans la tonalité (humoristique, poétique, dramatique…), le rythme (longueur des phrases, sonorités) et les procédés narratifs (dialogue, monologue, description, narration, portrait)
Par exemple : Dans l’histoire de la famille Chat, les intrigues secondaires surviennent pendant le périple des personnages partis en quête d’un nouveau foyer : une grosse tempête, un méchant chien, un bout de tissu fleuri trouvé en chemin et porteur d’espoir, la tendresse familiale sont toutes des anecdotes qui donnent à l’histoire et aux personnages leur mérite et leur caractère unique.
J’aime vraiment tes conseils Silvia. Tu vois, je n’avais pas pensé jusque là pour les intrigues secondaires. Très enrichissant!
Super, merci Milly! 🙂 C’est vrai qu’on ajoute des changements de rythme, de ton, etc dans son texte de manière spontanée. Mais en effet, avoir sous la main une sorte de plan ou de liste de sous-intrigues de styles différents peut aider à équilibrer un texte plus facilement.
Ça aide énormément et vous réussissez à résumer le tout sans longueurs😀 j’adore merci.
Très heureuse que l’info soit utile! Et merci pour votre petit mot, ça fait bien plaisir et donne envie de continuer ! 😉
J’étais en train de chercher que j’allais dans la bonne direction pour mon histoire, et je crois que je n’ai pas encore l’équilibre entre l’intrigue principale et les intrigues secondaires, à tel point que j’en viens à douter de ce qu’est réellement mon intrigue principale. Mais bon, je vais réfléchir à tout ça aujourd’hui et ça va aller, donc merci pour ce post 😉