Vous avez maintenant une idée assez précise du portrait psychologique de votre détective et de votre malfaiteur. Vous êtes donc prêt à bâtir le crime.
Qui de mieux placé que votre « méchant » pour vous en dresser le moindre détail? Il est le cœur-même du méfait, celui qui le commet, qui sait pourquoi, comment et quand il aura lieu, comment il va tenter (ou non) de le cacher, quelles en sont les failles. Il pourra vous renseigner sur ses peurs, ses faiblesses, son passé. Les vilains adorent qu’on s’intéresse à eux. Il suffit de leur poser les bonnes questions. Voici quelques exemples :
- Quelle est ta plus grande frayeur?
- Ton désir le plus cher?
- Tes croyances religieuses?
- Quelle est la chose que tu ne feras jamais?
- Celle que tu fais le mieux?
- Celle que tu es le seul à pouvoir faire?
- Qu’est-ce qui te fait rire?
- Quel est ton plus heureux souvenir?
- Ton parfum préféré? À qui/quoi te fait-il penser?
- Y a-t-il une personne à laquelle tu ne feras jamais de mal?
- Quelqu’un dont tu voudrais avoir l’amour/le respect / la reconnaissance à tout prix? (cela pourrait être son mobile)
- Comment te trouves-tu physiquement?
- Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ta vie? Le moins?
- Quel est le moment que tu aimes le plus dans ta journée?
- Quelle est la chose que tu désires plus que tout? Pourquoi? (un autre mobile possible)
- Quel est l’obstacle qui t’empêche de l’obtenir? (ce sera probablement la cible de son méfait)
- Quelles mesures prendras-tu pour l’obtenir? (ce sera l’élément déclencheur de votre histoire – le méfait)
Quand votre criminel aura fini de mettre son âme à nu, revoyez la liste d’éléments-clé de votre intrigue et complétez-la au besoin.
Avant de passer à la rédaction de votre nouvelle policière, il ne vous restera plus qu’à recréer l’emploi du temps de vos personnages au moment du méfait, en complétant un tableau des alibis. Voici un exemple.
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Merci à iosphere de FreeDigitalPhotos.net pour l’image.